Pourquoi des peintures BIOFA ?
Un peu d'histoire
Si un producteur de cinéma réalisait un film sur la Terre de deux heures environ, l’histoire de l’homme n’apparaîtrait seulement que quatre à cinq secondes à la fin. Cela devrait nous rendre modeste et surtout responsable de nos actes.
Un peu d’histoire : les peintures primitives avaient déjà un rôle décoratif entre autres. Leur découverte dans les grottes où vivaient les hommes préhistoriques nous montre que l’homme était un artiste bien avant de s’exprimer. La peinture de l’époque était à base de pigments* d’origine minérale, végétale ou animale.
En évoluant, l’homme a amélioré ses peintures pour leur donner une meilleure tenue en ajoutant des produits naturels comme l’amidon, le blanc d’œuf, la caséine, la sève, le miel… et, à cette époque, les peintures ont fait leur apparition dans les habitations et les monuments religieux.
Plus tard, afin d’apporter aux peintures une tenue à l’épreuve du temps et un rôle de protection, on y a incorporé des huiles végétales qui permettaient d’obtenir une pellicule fine ou épaisse. De là est née la peinture industrielle. À cette époque, on privilégiait les qualités techniques des peintures, la facilité de mise en œuvre, le pouvoir couvrant*, la tenue dans le temps, les traitements et l’adhérence* des produits.
Après maintes réflexions sur les maladies professionnelles (eczéma, allergie, irritation,…) et les mauvaises influences sur celles des occupants (maux de tête, nervosité, amaigrissement), législateurs, médecins et industriels ont compris qu’il fallait s’orienter vers des produits plus propres pour l’homme et la nature. Étant donné que dans une peinture le plus nocif pour l’homme est tout ce qui est volatile : solvants, liants et additifs qui sont dangereux par évaporation (il faut savoir que 30% des solvants d’une peinture s’évaporent lors de l’application, pendant son séchage et cela continue après plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois suivant le produit utilisé), ils se sont dit qu’avec des peintures à l’eau, il n’y aurait pas de solvants donc ni odeur, ni gêne. Mais, aujourd’hui, les peintures à l’eau nous posent des problèmes de santé avec les liants et additifs qui entrent dans leur composition, sans compter le problème du rejet des produits dans l’eau lié à nos habitudes et à notre manque d‘information lorsque nous nettoyons le matériel entre autres.
Concernant les peintures BIOFA, la nature étant le seul producteur de matières premières, l’homme peut les utiliser, les modifier, les améliorer mais surtout s’assurer de les restituer dans la nature, traitées et propres, afin de préserver l’environnement des générations à venir.
Les industriels qui les élaborent sont très soucieux de tous ces paramètres pour l’environnement et nous permettent d’avoir des peintures propres et non agressives.
Il est très important que l’harmonie de nos intérieurs reflète le goût et le mode de vie de ses occupants. Pour nos lieux de vie, il faut trouver le produit, la couleur, l’emplacement pour que chacun puisse avoir une sensation de bien-être et se sentir bien.
Voilà une occasion pour aborder brièvement le FENG SHUI (vent - eau) qui nous apporte le bien-être par son application dans nos lieux de vie. Le Feng shui nous montre comment faire les bons choix afin de créer dans nos intérieurs un espace de vie et/ou de repos (vitalité et/ou détente) qui pourra nous aider dans notre quotidien à lutter contre la pollution de notre monde actuel. Si vous connaissez déjà le FENG SCHUI, continuez à mettre en application tout son savoir-faire, sinon consultez les ouvrages et informations sur le sujet en recherchant ce qui peut modifier et améliorer vos lieux de vie. Il ne faut finalement pas grand-chose pour nous apporter énormément de bien-être.
Plus d'informations sur le FENG SHUI sur dans notre article : Vivre avec et en couleur
Nous passons environ 80% de notre vie enfermés dans des locaux. On ne peut pas ne pas être attentif à ce qui se passe dans ces lieux de vie, l’air que l’on y respire étant primordial.
Quels sont les éléments qui dégradent la qualité de l'air de nos intérieurs ?
La pollution intérieure existe, ce n’est pas nouveau. Tous les produits, de la peinture aux revêtements, en passant par les produits d’entretien, le mobilier, ont tous un impact important sur l’atmosphère de nos intérieurs par leur utilisation ou par leur temps de vie.
Voici la liste des produits et pratiques qui dégradent la qualité de l’air de nos intérieurs :
- Matériaux et produits de construction, de décoration et mobilier
- Produits d’entretien, désodorisants, parfum d’intérieur, bougies, encens, insecticides…
- Produits de toilette, cosmétiques,…
- Nos activités : tabagisme, cuisine, lavage, bricolage, jardinage,…
- Nos animaux familiers
- L’humidité dans nos logements, condensation, moisissures, dégât des eaux,…
Exemples
Depuis 2004, le FORMALDEHYDE qui entre dans la composition de beaucoup de produits de la liste ci-dessus est considéré comme cancérogène par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) mais il reste toujours utilisé aujourd’hui.
En 2009, un grand quotidien national interviewe le Ministre de la Santé en titrant « Avec des gestes simples, on peut réduire la pollution chez soi ». Dans cet article, on nous alerte sur les risques à vivre dans nos maisons et autres lieux de vie : la concentration de certains polluants étant très importante dans nos intérieurs, il est urgent que chacun réduise son exposition à la pollution intérieure. Le ministère concerné lance un guide grand public afin que chacun se préserve de tous ces polluants qui nous offrent un vrai cocktail de substances dangereuses : peintures, revêtements, mobiliers, colles, produits d’entretien. Très bien, mais aucune information sur l’existence de produits alternatifs.
En 2009 toujours, un article de ce même quotidien nous informe que les crèches sont trop polluées et que les classes ne sont pas assez aérées. Une enquête a été menée sur 150 établissements pour mesurer la qualité de l’air et connaître les types de polluants auxquels sont soumis quotidiennement les enfants, bien plus exposés que les adultes. Les résultats de l’étude sont préoccupants car on se rend compte que l’air respiré dans ces établissements est plus pollué qu’à l’extérieur. Les résultats scolaires sont défaillants car le temps de réaction des élèves est amoindri et les absences plus fréquentes.
Novembre 2012, l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie) publie un fascicule « Un air sain chez soi » sur l’air intérieur indiquant que la pollution de l’air porte une responsabilité avérée dans les maladies respiratoires, asthme, allergies et autres troubles de la respiration. Environ 10% des enfants en France sont concernés. Ces nuisances provenant de la dégradation de la qualité de l’air intérieur (présence de C.O.V entre autres) sont regroupées sous le nom : Syndrome des bâtiments malsains.
Définition : Le syndrome du bâtiment malsain est dans le domaine de la santé environnementale et de la santé au travail un syndrome décrivant une combinaison de maladies ou de symptômes médicalement inexpliqués et associés à un lieu construit. Ce syndrome parfois assimilé aux maladies émergentes est devenu un problème fréquemment traité par la médecine du travail et la médecine traditionnelle sur la perception de problèmes d’hypersensibilité aux polluants chimiques. Voilà une bonne information très peu diffusée.
Voici la liste des syndromes présentés dans cette étude :
Les plus fréquents :
- Yeux secs
- Peau sèche
- Gorge sèche
- Maux de tête
- Apathie, fatigue
Autres syndromes observés :
- Nez bouché
- Yeux larmoyants
- Nez coulant
- Poitrine oppressée
- Peau irritée, éruption
- Syndrome de grippe
Octobre 2009 : bientôt un étiquetage appelé A+ des produits de décoration et embellissement pour nous signaler les niveaux de C.O.V dans l’air. Obligatoire depuis septembre 2013 (trois ans après), le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable et de l’Énergie impose sur les produits de construction et de décoration, une étiquette qui indique de manière simple (peut-être trop simple) et lisible, leur niveau d’émission en polluants : d'A+ les moins polluants à C les plus polluants.
Aujourd’hui, les industriels sortent des peintures incroyables appelées BIO quelque chose, AIR PUR la peinture qui purifie l’air, une autre qui dépollue nos intérieurs, une peinture aimantée, la fongicide (particularité : avoir des particules 1000 fois plus fines qu’une spore de champignon), ou encore une émission de grand reportage sur la nature qui sort une peinture fabriquée par une des marques qui ne fait pas de grands efforts sur les C.O.V* concernant ses propres produits. Encore mieux, des peintures avec des senteurs à l’application, vanille, cannelle, thé vert et la peinture qui est bleue ou grise au moment de son application et qui devient blanche au séchage pour qu’il n’y ait pas de zones d’oubli.
Ils débordent tous d’idées pour trouver ces peintures mais quelle énergie développent-ils pour trouver des peintures ou produit idéal pour notre santé et notre environnement ?
L’Industrie se dirige également sérieusement vers les NANOPARTICULES que l’on trouve dans les nouvelles peintures chimiques et les revêtements, la cosmétique, les vêtements, l’alimentation ainsi que dans le domaine médical et bien d’autres types d’industries encore. Il faut en parler très sérieusement et comprendre réellement ce qui se passe dans le domaine de la peinture avec les nanoparticules. Leur développement est, encore une fois, un enjeu économique important estimé en 2008 à 700 milliards d’euros. Pour 2015, la prévision est aux alentours de 2000 milliards d’euros et représentera 2 millions d’emplois. Les NANOPARTICULES sont des éléments extrêmement fins. Pour vous donner une idée : le rapport de taille serait comme comparer une orange à la Terre et la nanoparticule à cette orange.
Dioxyde titane, oxyde de zinc et biocides à l’argent sont, entre autres, les bases de fabrication des peintures et vernis pour les industriels. Ils améliorent leur durabilité, ont de grandes propriétés hydrofuges, antimicrobiennes et autonettoyantes Les peintures ont alors des qualités techniques plus performantes : résistances plus importantes à l’abrasion, aux rayures, à la corrosion et à la protection aux UV. Aujourd’hui, le coût de ces peintures reste encore élevé.
Seulement voilà, nous savons aujourd’hui que les nanoparticules ont une toxicité plus importante sur l’homme et l’environnement que les particules de plus grandes tailles et de même nature. D’ailleurs, le Haut Conseil en Santé Publique recommande des protections strictes afin de protéger chercheurs et travailleurs. L’homme est exposé aux nanoparticules par voie respiratoire, cutanée et digestive, l’environnement par l’infiniment petit qui ne peut être pris en compte par les centres d’épuration et le milieu aquatique par les nano-argents toxiques (« Amis de la Terre », rapport de 2009).
Je vous donne un exemple de dépollution intérieure : la bio épuration.
Elles s’appellent : philodendron, chrysanthème, aloe vera, ficus, lierre, gerbera,… vous les connaissez certainement, ce sont des plantes. Suivant leur utilisation, elles contribuent à la dépollution de nos lieux de vie. Elles ont une capacité à absorber et à détruire les polluants émis par les peintures, colles, vernis, solvants… pour ne mentionner qu’eux, qui empoisonnent notre vie quotidienne. Le principe est un échange entre les plantes et leur environnement. Les polluants de l’air intérieur sont absorbés par les feuilles qui rejettent vapeur d’eau, taux d’humidité et taux d’oxygène, nous aidant à assainir notre air intérieur. Des études ont été faites sur ces plantes (source OQAI : Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur, l’ADEME et l’AFSSET : Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail). Utilisons-les pour nous aider à dépolluer nos intérieurs (mais pas comme les sauveurs de tous nos problèmes !) :
Éléments toxiques | Matières contenant les toxiques | Les plantes absorbantes |
---|---|---|
Formaldéhyde | Le bois Les tapis Les meubles Le papier Les détergents Les revêtements muraux |
Chlorophytum Philodendron Bambou Ficus Aloe Vera Fougère |
Benzène | Les détergents L’essence Les fibres synthétiques Le plastique Les peintures Les huiles |
Lierre Lys vert Sansevière |
Trichloréthylène | Les nettoyants chimiques Les peintures Les vernis Les colles |
Gerbera Chrysanthème Arbre du Dragon Sansevière |
Les peintures | Les peintures fraiches | Spathiphyllum Chrysanthème |
Les peintures écologiques vous permettront de limiter ces pollutions intérieures.
« Que demain soit ce que nous décidons d’en faire et pas ce que le temps décidera à notre place »
(Nicolas Hulot)
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